Deuxième essai, après des premières auditions en 2012, le théâtre Mogador a annoncé de nouveau envisager « de produire la comédie musicale Mary Poppins de Disney et Cameron Mackintosh, à Paris, en français. »
4 rôles sont, pour l’instant, recherchés : Mary Poppins, Bert, M. Georges Banks et Mme Winifred Banks. L’équipe en charge du casting accepte les candidatures jusqu’au 23 janvier 2023, et espère trouver des personnes “à peu de choses près, parfaites”, comme le chantera Mary Poppins si la comédie musicale voyait le jour à Mogador :
À peu de choses près, parfaite je suis comme ça ! À peu d’choses près, parfaite et ça se voit ! Les bonnes nounous sont une denrée rare je suis celle qui excelle dans cet art !
Quelques minutes après 20 h, après un mot d’introduction de Laurent Bentata, directeur général de Stage Entertainment France, on a pu entendre Rafiki lancer son célèbre « Nan ts’ngonya » sur la scène du théâtre Mogador.
Cela faisait deux ans qu’on l’attendait : à trois reprises la première a été repoussée. Aujourd’hui, en ce 6 novembre 2021, cette représentation ressemblait à un petit miracle ! Petit miracle, et surtout gros travail des équipes administratives et artistiques de cette production pour que ce retour puisse avoir lieu.
Le 26 mai 2021, Eventim a faire part du nouveau report de la première du Roi Lion à Paris :
La décision récente de l’Etat français de ne plus délivrer, temporairement, de visa aux ressortissants sud-africains empêche les artistes originaires de ce pays de rejoindre la troupe et bouleverse les plannings de préparation. Par ailleurs, des mesures de quarantaine toujours imposées par le Royaume-Uni à l’entrée de ses frontières ne permettent pas à la troupe de procéder aux essayages costumes dans les ateliers situés en Angleterre où sont entreposés les quelque 300 tenues nécessaires à ce spectacle. Ces empêchements provisoires, indépendants de notre volonté, nous ont contraints à reporter la date d’ouverture du spectacle.
Eventim.fr, email du 26 mai 2021
La première du Roi Lion aura lieu le 11 novembre 2021 et sera précédée de 4 avant-premières les samedi 6, dimanche 7, mardi 9 et mercredi 10 novembre à 20h.
Les auditions du Roi Lion sont en cours pour un spectacle qui devrait débuter à la rentrée 2020. Le spectacle avait quitté la scène parisienne en juillet 2010 après 3 saisons.
La première française du musical La Belle et la Bête a lieu ce jeudi 24 octobre au théâtre Mogador. Si les avant-premières ne sont pas suffisantes pour juger du jeu des acteurs et de la fluidité de l’action, on a déjà un bon aperçu de la mise en scène.
La mise en scène présentée à Paris n’est pas celle créée à Broadway en 1994. Si le texte et la musique ne sont pas considérablement modifiés, ce n’est pas le cas des costumes, des décors et des chorégraphies.
La version originale de Broadway a été créée par Robert Jess Roth, avec des chorégraphie de Matt West, des décors de Stan Meyer et des costumes de Anne Hould-Ward. Pour cette version, créée en 2005, la mise en scène est de Glenn Casale, avec des chorégraphies de John Macinnis, des décors de David Gallo et des costumes de Miguel Huidor.
Cette mise en scène a été présentée pour la deuxième version de Madrid, mais aussi aux Pays-Bas, en Belgique, à Berlin, à Milan…
Deux changements sont plus particulièrement radicaux.
À Mogador, le Prologue de l’histoire est curieusement traité comme un film, un très beau film avec la voix de Catherine Deneuve, mais un film malgré tout.
À Broadway, ce prologue était joué, en live. « Once upon a time, in a faraway land, a young prince lived in a shining castle… » était dit par un acteur de la troupe, en coulisse. Chaque soir l’interprétation changeait en fonction de ce rien qui est la relation entre le plateau et la salle… ce rien que l’on pourrait appeler… la magie du théâtre.
Au delà de la parole, il y avait aussi l’image. Dans la version originale, devant la porte du château, on voyait la vieille femme, qui après s’être transformée en fée jetait un sort… pyrotechnique… sur le prince qui se métamorphosait en bête ! Même si cette transformation n’était pas spectaculaire, elle donnait déjà un ton magique à cette œuvre !
Prologue lors de la présentation de Beauty and the Beast lors des Tony Awards en 1994 :
Le deuxième changement radical, c’est la transformation finale de la Bête en prince. À Broadway, le corps de la bête s’élevait du sol, tournoyait dans les airs avant de se transformer en prince. Quand on savait que le maquillage prenait plus d’une heure à être posé, on se demandait comment cette transformation était possible.
Dans cette vidéo, à 1:45, on peut voir le début de cette transformation :
Pourquoi avoir oublié ces deux éléments ? Sans doute étaient-ils complexes… mais ils donnaient à l’œuvre une féerie, un extra-ordinaire, un jamais-vu particulièrement puissant !
Interview réalisée en décembre 2000 par email. Candide Ohannessian a vu La Belle et la Bête à Londres en 1998.
Tu as été voir la Comédie Musicale de Disney La Belle et la Bête. Pourquoi as-tu eu envie de la voir ?
Candide Ohannessian : J’ai une fascination pour les productions Disney et pour le spectacle en général, notamment pour les comédies musicales qu’on ne trouve pas en France… J’ai été impressionnée par les décors, par les effets spéciaux comme tous, mais également par la qualité des artistes : danseurs, chanteurs, comédiens. La beauté et la qualité des décors sont admirables et de plus, la scénographie est très bien étudiée : la machinerie en place doit être de qualité exceptionnelle ! Le plan lumières est riche et lui aussi très bien étudié pour assister les effets spéciaux et pour mettre en valeur les décors et les personnage !
Trois moments forts me restent en tête :
Premièrement, le ballet de Gaston avec les bock de bière : une chorégraphie recherchée avec une idée et un accessoire très originale : le bock en étain.
Deuxièmement, le final de la danse des couverts et des assiettes dans le château, il se termine par des feux d’artifice en fontaine. La synchronisation de la mise en place des feux et leur combustion m’ont vraiment surprise ; il est toujours très délicat d’utiliser des feux d’artifice en salle !
Troisièmement, la transformation de la bête en prince, je ne dois pas être la seule !!! Je ne suis pas novice en matière de spectacle et j’ai été très vigilante à ce moment pour découvrir leur trucage ; j’ai été complètement bluffée et émerveillée aussi ! Il y a un formidable effet de lumière qui nous laisse ébahi devant une telle magie !!! Comme une petite fille, je dis : c’est magique et pourtant… j’aimerais savoir.
Tu connais sans aucun doute le dessin animé, comment trouves-tu l’adaptation ?
Candide Ohannessian : L’adaptation n’a pas appauvri l’histoire, au contraire elle est enrichie car très travaillée dans le détail. Les décors sont élaborés avec minutie, ils nous plongent dans un univers proche du dessin animé et cela a du être difficile à retranscrire. La mise en place des décors est, elle aussi, surprenante, je trouve le château époustouflant, franchement quand il est apparut j’étais scotchée sur mon siège. Les costumes ? Très mignons aussi, et très riche, avec des matériaux sans doute très nobles. Mais en fait c’est plutôt les décors qui m’ont impressionnée.
Penses-tu que l’orchestre soit indispensable ?
Candide Ohannessian : Je suis pour le live qui donne toujours une autre dimension à un spectacle ; je crois que l’on vit différemment une représentation lorsqu’il y a du direct, surtout avec un orchestre de cette dimension.
En conclusion ?
Candide Ohannessian : Je conseille à tous d’aller voir ce spectacle pour la beauté du spectacle d’abord. C’est pour moi très important qu’une production artistique soit belle, donne du ‘beau’ à nos yeux parfois blasés. Mais ce spectacle permet également de faire comprendre ce qu’est un spectacle bien étudié dans tous les domaines : décors, scénographie, jeu des acteurs, chant en direct, chorégraphie, accessoires, lumières, effets spéciaux…
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