On en parle – Semaine du 1er au 7 octobre 2007

Le Rapport du Matin continue à ouvrir ses colonnes et recueille les avis de spectacteurs du Roi Lion. Sur le fond les avis sont unanimes : le spectacle a été apprécié. Dans les détails, on peut entendre quelques regrets, et même des avis divergents.

Mardi 2 octobre 2007

S@m

Alors ?
Un festival visuel époustouflant et quasiment ininterrompu pendant près de 3h…

Les costumes sont incroyables, la technique suit parfaitement et les comédiens maîtrisent leurs costumes, ce qui donne au spectacle une grande fluidité. Les aspects scéniques et chorégraphiques sont impeccables. On en prend plein la tête dès le premier tableau qui est magistral.

J’ai également beaucoup apprécié la reprise de Il vit en toi qui est un moment magique.

C’est phénoménal comme boulot, et c’est clair que je vais y retourner, enfin je vais peut-être attendre qu’il y ait des réductions 🙂

Un regret ?
– J’étais en catégorie 2 dans la corbeille, et par moments, le son était beaucoup trop faible ! Que ce soit la musique ou les micros, sur certaines chansons, c’était franchement frustrant, on n’était pas imprégnés…
[NDLR : il semblerait que des réglages de sonorisation aient eu lieu depuis]
– Une certaine faiblesse vocale de certains des rôles principaux en comparaison à leurs homologues américains – c’est le problème quand on écoute trop la musique en VO… –. En particulier, à part les interprètes de Scar et de Rafiki, les comédiens doivent faire un effort d’articulation et de diction : certaines scènes sont incompréhensibles, en particulier celles des hyènes. Par ailleurs, si elle s’en sort remarquablement, je trouve que la voix de Nala adulte manque de profondeur sur Shadowland (Terre d’Ombre).
– Les approximations du texte qui utilise un langage familier inutile : les « ta gueule » et autre « ché pas » – oui, on peut dire je-ne-sais-pas – n’apportent pas grand chose… Après sur les changements de traduction on peut discuter mais bon…

 Jeudi 4 octobre 2007

Dom 

Alors ?
Tout d’abord, je ne suis pas très comédie musicale, mais là, j’ai été enchanté par le spectacle, c’est époustouflant, magnifique. J’ai trouvé le premier acte très émouvant avec l’intervention de Simba et Nala enfant (Louka Masset et Ketsia Toto), ils jouent et chantent magnifiquement bien sans oublier Jee-L et Léah Vincent !

La musique est magnifique, le niveau sonore est un peu juste mais reste raisonnable, les personnages sont bien interprétés, avec Zazou qui est plein d’humour. Concernant l’adaptation en français, je trouve qu’elle est très réussie, les costumes sont magnifiques, incroyables et les comédiens maîtrisent leurs costumes. J’ai beaucoup apprécié la reprise de Il vit en toi qui est un moment magique.

En résumé, un spectacle à voir et à revoir absolument, à recommander sans hésitation….

Dimanche 7 octobre 2007 à 15h

Pierrot

Alors ?
Je dois dire que j’ai été enchanté par ce spectacle: il est MAGNIFIQUE. Le jeu des comédiens est très juste, ils chantent magnifiquement bien – surtout Léah Vincent pour qui j’ai eu un coup de cœur, elle m’a foutu la chair de poule !!!

De même la musique est magnifique, et l’émotion passe très très bien. Comment ne pas éclater en larmes dans le dernier tableau ? Il faut dire que les personnages sont excellemment bien interprétés, comme par exemple Zazou qui a une répartie du tonnerre et plein d’humour.

De même, l’adaptation en français est très réussie, avec des touches humoristiques vraiment drôles, et puis bien évidemment, j’ai pensé à votre site pendant la chanson de Zazou et Simba « le rapport du matin » [NDLR : En fait la chanson s’appelle L’écho du matin dans le musical, Le Rapport du matin était la traduction dans le DVD].

A noter toutefois que le spectacle a plus un aspect théâtral que musical, car finalement je m’attendais à plus de chansons.

Mais vive le Roi Lion, quel spectacle MAGNIFIQUE…

Un regret ?
Il est vraiment dommage que le spectacle ne soit pas réalisé avec les « vraies » paroles – celles du dessin animé –, j’ai eu du mal à m’y habituer et cela m’a un peu « choqué » puisque parfois, les paroles sonnent « faux ».

Avertissement : ces témoignages peuvent ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

Quelques minutes avec… Stéphane Laporte – 2

Le musical Le Roi Lion actuellement au théâtre Mogador à Paris est une copie conforme au spectacle présenté à Broadway depuis 10 ans.

Pas tout à fait, car il se distingue en effet de la version originale sur deux points :
Le premier changement concerne les interprètes et les techniciens qui sont, pour la grande majorité, locaux et donc français. Le second changement concerne la langue puisque, comme dans tous les autres pays du monde, le spectacle est présenté dans la langue locale. Pas tout à fait en réalité puisque seul l’anglais a été traduit, les dialectes et autres langues africaines utilisés sont conservés ! C’est Stéphane Laporte qui a réalisé cette difficile opération qu’est une adaptation !

Le 23 avril 2007, Le Rapport du Matin avait déjà interviewé Stéphane Laporte, l’adaptateur-traducteur de la version française du Roi Lion. Le Rapport du Matin a de nouveau rencontré Stéphane Laporte lors d’une conférence de presse, la veille de la première, le 3 octobre 2007. Entre ces deux dates, l’adaptation a rencontré les remarques des équipes créatrices américaines, les artistes-comédiens français qui l’interprète ainsi que le public lors des avant-premières…

Après le premier travail de traduction, comment se sont passés les modifications de texte ?

Stéphane Laporte : Cela s’est fait très naturellement. Il y a certains mots qui étaient impossibles parce que la mise en scène, à certains moments, nécessite un mot particulier. Je n’avais vu le spectacle que deux fois à Londres en janvier, et on n’arrive pas à assimiler une mise en scène d’un spectacle de 2h30 en 2 représentations seulement ! Il a donc fallu modifier quelques textes et quelques paroles de chansons. Mais tout ça s’est fait tout naturellement.

Quel a été votre travail avec la musique ?

Stéphane Laporte : Je joue du piano donc je travaille à partir des partitions. Je fais en sorte que cela cadre en français comme cela peut cadrer en anglais. En faisant particulièrement attention aux fameux accents toniques qui sont complètement différents en anglais et en français. Si un accent tonique est mal placé en français, le spectateur va mal entendre ce qui est dit – du coup on va perdre la phrase et ne va pas entendre la phrase qui suit… Et cela fait boule de neige : un accent tonique mal placé peut fiche en l’air une chanson ! Donc il y a vraiment un travail à faire, je pense d’ailleurs qu’il est crucial d’être un petit peu musicien pour arriver à écrire des paroles.

Et donc vous allez jusqu’à écouter les sons ?

Stéphane Laporte : J’essaie au maximum. Prenons l’exemple de Rafiki qui est jouée par une artiste sud-africaine, comme dans toutes les productions du monde d’ailleurs. Elle ne parle pas français : j’avais écrit une première ouverture de Cercle of Life en français. Elle l’a apprise parce qu’elle est extrêmement consciencieuse et qu’elle est géniale – je ne sais pas si vous avez vu le spectacle, elle est inouïe ! – et en fait, elle avait un mal fou. J’ai donc réécrit le passage avec le moins possible de « an » et de « on » et, du coup, c’est plus facile pour elle. Je crois qu’il faut aussi tenir compte des artistes.

Combien de temps cela prend pour un travail comme cela ?

Stéphane Laporte : Cela m’a pris à peu près deux mois en début d’année et les répétitions après, donc environ 4 mois.

Quelle liberté avez-vous par rapport au texte original ?

Stéphane Laporte : Il y a beaucoup de références françaises qui, je m’en félicite, ont été approuvées par Disney. On peut trouver par exemple « Je suis malade » de Lara Fabian. On trouve aussi un cancan d’Offenbach qui remplace un charleston qui était dans le spectacle d’origine. Donc des références très franco-françaises, et ils les ont validées sans aucun souci.

Qu’est ce qui a été difficile ?

Stéphane Laporte : Il y a beaucoup de jeux de mots, et c’est un cauchemar pour l’adaptateur car un jeu de mot, cela ne se traduit pas… Il a donc fallu en trouver d’autres. Et cela m’a pris beaucoup de temps !

Il y a un personnage pour lequel l’adaptation a été plus difficile ?

Stéphane Laporte : Oui, les hyènes. Et je crois que dans tous les pays c’est pareil. Elle ont un genre un peu ghetto, donc il faut faire attention à ne pas tomber dans la caricature. Heureusement, l’interprète de Banzaï, qui est la hyène principale, vient du sud-ouest. Il a donc gardé l’accent de là-bas, et cela ne fait pas ghetto du tout…

Avez-vous eu des exigences à respecter par rapport aux paroles initiales ?

Stéphane Laporte : Oh oui ! Prenons l’exemple de la chansons d’ouverture « Cercle of Life » – dans le film « L’histoire de la vie » – Julie Taymor, la metteur en scène, a vraiment insisté pour qu’on trouve l’image du cercle car c’est un élément visuel très fort du spectacle. J’avais suggéré « La chaîne de la vie », « La ronde de la vie »… Rien à faire, il a fallu que cela soit « Le Cercle de la vie ». Il y a d’ailleurs certaines paroles qu’il a fallu intégrer à la version française, même si quelques fois, c’est un choix que je n’aurais pas fait !

Et justement, par rapport au dessin animé que tout le monde connaît, y-a-t’il des choses qui vont se ressembler ?

Stéphane Laporte : Si cela se ressemble, ce sera accidentel car je n’ai vu le dessin animé qu’après avoir fini l’adaptation – exprès –. Justement pour éviter qu’on puisse dire « il a pompé »… Et puis aussi parce que l’adaptation répond à des exigences différentes : Dans le dessin animé, il y a des labiales qui correspondent à ce qui est dit en anglais et qui doivent être approchées pour la version française. Dans le spectacle, ce qui compte par-dessus tout, c’est le message, et la correspondance avec le visuel. Je ne crois pas que cela aurait été pertinent de reprendre les paroles du dessin animé.

Quand avez-vous bouclé les dernières modifications ?

Stéphane Laporte : Hier ! Littéralement hier ! La veille de la première.

Et là, c’est sûr, c’est bouclé ?

Stéphane Laporte : Non ! (rires) Non, cela fait partie du service après-vente. Je vais intervenir régulièrement pour changer les petites choses qui fonctionnent moins bien que ce que j’espérais…

Et quel est le plus beau compliment que l’on peut vous faire sur le texte ?

Stéphane Laporte : Qu’on oublie que c’est une traduction. Ce qui me fait le plus plaisir, c’est de me dire qu’on a l’impression que l’œuvre a été écrite en français.

Les images du Roi Lion

Le Rapport du Matin vous propose de découvrir quelques images de la production parisienne du Roi Lion. Ces images ont été prises lors de la présentation à la presse de 4 scènes de l’œuvre, mercredi 3 octobre 2007.

Rafiki (Zama Magudulela) © Alexandre Rosa / Le Rapport du Matin
Confrontation entre Scar (Olivier Breitman) et Mufasa (Jee-L) © Alexandre Rosa / Le Rapport du Matin
Les lionnes © Alexandre Rosa / Le Rapport du Matin
Simba (Jérémy Fontanet) © Alexandre Rosa / Le Rapport du Matin

De nombreuses autres photos sont disponibles sur la page Les photos.

Ces photos sont l’occasion de découvrir l’immense travail esthétique de Julie Taymor sur cette œuvre. Julie Taymor est la metteur en scène du Roi Lion, elle est aussi la créatrice des costumes et la co-créatrice des masques. Pour ce musical, elle a remporté, en 1998, deux Tony® Award pour la mise en scène et la création des costumes.

Standing ovation pour Le Roi Lion

Hier soir avait lieu la Grande Première de Gala du Roi Lion au théâtre Mogador à Paris. Les invités sont arrivés à partir de 19h et ont parcouru le tapis rouge le long duquel la presse était installée pour des séances photos.

© Alexandre Rosa / Le Rapport du Matin

C’est quelques minutes après 20h, le spectacle a commencé devant une salle très “people”.

L’accueil du spectacle a été excellent puisqu’à la fin de la représentation, la salle s’est levée immédiatement pour une standing ovation générale et des applaudissements continus !

Avec toute la troupe, les créateurs de la production Julie Taymor, la metteur en scène, Garth Fagan, le chorégraphe, Lebo M et Tim Rice, les compositeurs, sont venus saluer.

En sortant de la salle, les commentaires étaient plutôt très positifs « Enfin une bonne soirée ! », « Je suis très impressionné ! », « La musique est vivante ! Et la mise en scène, les décors, les costumes… », « C’est surprenant, incroyable ! ».

La soirée s’est terminée par un cocktail-dînatoire-soirée dans les nouveaux vastes foyers du théâtre.

Le Rapport du Matin reviendra sur cet événement avec des photos et des interviews exclusives.

Dans 1 heure…

Dans 1 heure débutera la Première de Gala du Roi Lion au théâtre Mogador. À cette occasion, Le Rapport du Matin vous propose de découvrir une retranscription en français d’un extrait de reportage de la chaîne CNN le jour de la première du Roi Lion à Broadway en 1997.

CNN : La Première du Roi Lion aura lieu dans un moment. Vous devez vous douter que l’excitation est grande. Les acteurs – nous sommes ici dans les coulisses – se costumes et se maquillent. Disney a investi plus de 15 millions de dollars dans cette production. On attend donc beaucoup de ce spectacle

VOIX OFF : Malgré l’énorme succès du dessin animé Le Roi Lion, Disney a choisi de présenter son film dans un théâtre. Le plus grande difficulté a été d’adapter le film à la scène. Pour ceci, ils ont engagé la metteur en scène d’avant-garde Julie Taymor qui a aussi créé les marionnettes et les costumes. Le musical va au delà du film dont il est inspiré. Le compositeur Elton John, ainsi que Time Rice et Hans Zimmer ont écrit de nouvelles chansons. Il y a aussi une couleur africaine avec les chorégraphies de Garth Fagan. En plus de cela, le compositeur africain Lebo M a agrémenté la partition de chants en Zoulou et en Sotho.

Lebo M : Cela se passe en Afrique, mais c’est vraiment une histoire universelle. Mais pour que l’histoire ait un sens, pour que la musique ait un sens, nous avons eu besoin d’insérer cette musique africaine.

VOIX OFF : Ceux qui travaillent sur ce spectacle disent : « Les personnes qui pensent voir un conte typiquement Disney seront très surprises ».

CNN : Nous accueillons Julie Taymor, la metteur en scène du spectacle. Elle a aussi réalisé les marionnettes et les costumes. Parlez-nous un peu plus de cette difficulté de réaliser les marionnettes.

Julie Taymor : Les marionnettes sont vraiment des parties supplémentaires des acteurs. Ce ne sont donc pas vraiment – sauf peut-être dans un cas ou deux – des marionnettes totales. Ce sont vraiment des extensions des acteurs.

C’est quelque chose qu’ils portent, comme Micheal le porte en ce moment. Ce que je voulais créer, avec ce costume, était une volée d’oiseaux. Ainsi l’acteur porte des oiseaux et il est lui-même un oiseau, et sur sa tête, il a aussi trois oiseaux. Il est une sorte de « marionnette collective ». Il n’est pas un seul personnage, mais il en est plusieurs. De même par exemple pour un troupeau de gazelles, ou la ruée des gnous, vous avez plusieurs manières de créer la multiplicité. Donc quelquefois, vous avez un danseur qui a trois masques, et ainsi il y a trois gnous.

Pour les acteurs principaux, les masques sont au-dessus de la tête des acteurs de différentes façons. Les masques de Scar et de Mufasa se portent comme des coiffures sur la tête des acteurs. Donc vous voyez la tête de l’acteur, vous voyez son visage et toutes ses expressions, son jeu. Et l’animal est représenté par le masque au-dessus de sa tête.

D. R.

Quant aux costumes, ils ne sont pas là pour imiter… – peux-tu le déployer ? Voilà, comme cela. – Vous avez là, la sensation de voir des plumes, mais c’est stylisé. Je n’ai pas voulu faire d’imitation de la nature ou des animaux : j’ai voulu créer une version plus théâtrale et plus humaine. D’une certaine façon : comme les masques et des costumes tribaux africains.

CNN : Peut-être pouvez-vous nous dévoiler un secret, je sais que Disney n’aime pas dévoiler ses secrets, mais Micheal, montrez-nous, les mouvements des ailes.

Julie Taymor : Mon co-designer de costumes, Michael Curry, est un génie en mécanique. Il a inventé ce mécanisme, avec des mouvements très simples, qui viennent des épaules de l’acteur, et qui créent ainsi le mouvement de toute une volée d’oiseaux.

CNN : Avez-vous été surprise que Disney vous choisisse ? Vous êtes la metteur en scène la moins commerciale, alors que Disney est totalement l’inverse ! Avez-vous été surprise ?

Julie Taymor : Oui… je peux le dire, j’ai été surprise ! C’était, je pense, un bon choix, mais j’ai été surprise ! Et je n’ai pas dit tout de suite, et automatiquement : « oh oui, je le fais ». Il a fallu que je réfléchisse, cela a demandé beaucoup d’échanges, de discussions : jusqu’à ce que je sois sûr d’être capable de le faire, et que je puisse y mettre ma créativité. Et que je puisse le faire entièrement et que je sois sûr qu’ils accepteraient ce que je veux. Et cela a fonctionné très bien, des deux côtés.

CNN : Nous vous souhaitons une très bonne chance. Et merci à vous deux de nous avoir accueilli en coulisse, parce qu’à moins d’une heure de la première, vous devez être un peu nerveux ! Merci encore.

Julie Taymor : Lui il est sur scène, pas moi !

La scène de Mogador envahie par la presse

Ce soir, à 20h à Paris, au théâtre Mogador aura lieu la Grande Première de Gala du Roi Lion. De nombreuses personnalités ont été invitées pour assister à ce musical phénomène de Broadway. A l’affiche depuis 10 ans, il n’est comparable à aucune autre œuvre présentée par son sujet et son traitement visuel (costumes, masques, etc…).

Hier avait lieu une présentation de quelques scènes à la presse. Voici une photo de la première scène du musical Le Roi LionLe Cercle de la Vie.

© Alexandre Rosa / Le Rapport du Matin

Prochainement, d’autres photos des quatre extraits.

Et pour finir, une photo d’ambiance de la scène de Mogador envahie par la presse pour les interviews de Léah Vincent (Nala), Jérémy Fontanet (Simba) et Zama Magudulela (Rafiki).

© Alexandre Rosa / Le Rapport du Matin

On en parle – 29 septembre 2007 à 20h

Quelques mots…

Nolwenn

J’ai adoré ! C’était… trop bien…!
Les costumes sont magnifiques !
Vraiment génial ce spectacle !

Avertissement : ces témoignages peuvent ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

Le site web se met à jour

Au début de la semaine, le site www.leroilion.fr a changé de costume ! Totalement refondu, il a été complété par le nom des artistes créateurs et des équipes françaises, il présente aussi plus largement la genèse de l’œuvre.

Le site web leroilion.fr
D. R.

Inauguration du Théâtre Mogador

L’inauguration du théâtre Mogador, réouvert samedi dernier pour la première des avant-premières du Roi Lion, aura lieu ce soir. Le théâtre Mogador a été entièrement refait extérieurement et intérieurement. Les zones d’accueil du public ont été très largement augmentées par des espaces pris sur un immeuble mitoyen.

Côté coulisses, la cage de scène a été totalement refaite pour la production du Roi Lion. Le complexe ainsi créé abrite désormais les bureaux de Stage Entertainment France.

On en parle – 22 septembre 2007 à 20h

Au moment même où la première des avant-premières du Roi Lion commençait, Le Rapport du Matin ouvrait sa nouvelle rubrique intitulée « On en parle ».

Vous venez de voir le musical Le Roi Lion. Qu’en avez-vous pensé ? Le Rapport du Matin ouvre ses colonnes et publie vos témoignages. Voici ceux de la représentation du 22 septembre 2007 à 20h, de la première des avant-premières.

Raphaële

Alors ?
Dément ! Je ne pensais pas qu’il était possible de restituer les fortes émotions ressenties encore et encore devant le fabuleux dessin animé d’origine, mais là, pari tenu : chapeau bas ! On les attendait en particulier sur certaines scènes difficiles à imaginer dans l’environnement confiné d’un théâtre : l’ouverture avec le réveil de la jungle et la présentation du jeune Simba, la ruée des gnous, l’apparition fantomatique de Mufasa, la scène de promenade romantique… L’émotion – ou plutôt l’émerveillement – est intacte, les poils se hérissent comme au premier jour !

Une mise en scène extrêmement riche, vivante et poétique, des idées inédites pour réussir le tour de force de restituer les différents personnages du film d’une façon saisissante, des chants et une orchestration puissants et rythmés, l’Afrique est là…

Même en ce qui concerne les ajouts inédits, l’histoire et le style sont respectés, voire sublimés, sans couture par rapport aux chansons déjà connues – on se retient de chanter pour ne pas trop gêner les voisins, mais l’envie est bien là !

En bref, un très grand moment à ne pas manquer !

Tournesol

Alors ?
J’ai vécu un moment merveilleux. Quand le rideau s’est levé hier, quand la musique a empli l’espace du théâtre, j’ai pleuré à chaudes larmes, d’émotion…

C’était un fameux pari pour moi d’emmener mon copain au Roi Lion : il prétend détester les « comédies musicales ». Et il a adoré et est prêt à le conseiller autour de lui. Mission accomplie.

Un regret ?
Intégrer des mots comme « c’est ouf » ou « les lions sont che-mo », ça fait certes très branché, mais dans deux ans, ça fera ringard… ce vocabulaire très très ancré dans une époque a ce défaut de manquer d’universalité…

Note du Rapport du Matin :
Il semblerait que la réplique « les lions sont che-mo » ait été modifiée depuis.

Matthieu

Alors ?
On pourrait de prime abord craindre le résultat de cette adaptation en comédie musicale. En effet, l’idée de transposer la grandeur de ce film et l’esprit de la savane sur une scène qui n’est pas des plus spacieuses semble un exercice impossible. Mais dès les premiers moments, la mise en scène, l’orchestration et particulièrement les costumes nous transposent au delà du film au cœur de l’Afrique.

La rythmique, les chansons, et les acteurs nous transportent tout du long au travers de cette histoire merveilleuse avec une touche personnelle qui permet à cette oeuvre de trouver son individualité.

Un regret ?
Les nouvelles chansons n’ont pas su percer le cœur autant que les chansons originales.

Aurélie

Alors ?
Première scène, premières émotions et cela dure 3h ! Jamais je n’aurais pensé pleurer durant une comédie musicale. Heureusement le Roi Lion est bien plus que cela. Il nous renvoie dans notre enfance grâce aux costumes, aux couleurs et à tous ces comédiens qui savent si bien mettre tout cela en avant (ainsi que les hommes de l’ombre). Je ne sais pas s’ils savent réellement le bonheur qu’ils nous offrent. Pendant 3h notre vie quotidienne, nos éventuels problèmes n’existent plus. Nous sommes en Afrique, au cœur de ses tribus.

Il n’y a pas de mots réellement appropriés pour définir le Roi Lion. Donc la seule chose que je peux vous dire c’est d’aller le voir et de vous faire votre propre opinion.

Encore merci à tous ceux qui ont permis que ce spectacle se fasse en France.

Guillaume

Alors ?
Alors que pouvons nous en dire ? Grandiose ? Non, magnifique ? Non plus : surréaliste ! Voilà c’est celui-ci le mot : surréaliste. On est devant et on n’y croit pas, tout est suggéré, les hommes disparaissent, des animaux prennent vie et le public se prend au jeu qui est celui du Rêve. Julie Taymor a réalisé un travail très précis, tout est réfléchi, pensé.
Pour ce qui est des acteurs ils ont tous été splendides avec le stress de l’avant première, de très belles voix.

Un regret ?
La traduction trop familière à mon goût et des changements de paroles inutiles, par rapport aux quelques chansons en français…

Delphine 

C’était effectivement parfait, donc il n’y a rien à en dire ! Si, bien sûr ! Avec la féerie des mobiles aériens et gracieux, des masques si bien mêlés aux personnages, des couleurs vives, des rythmes joyeux, c’est effectivement unique. De la gaîté, de la bonne humeur, de l’imagination qui font du bien. En deux mots, un spectacle onirique.
A noter, le théâtre est vraiment bien refait, car on voit bien de partout.

Un regret ?
Dommage que l’orchestre ne soit pas mis en valeur, d’une manière ou d’une autre.

Avertissement : ces témoignages peuvent ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.