J’ai vu Le Roi Lion… – 8

Aujourd’hui, c’est Stéphane qui se prête aux questions de la rubrique hebdomadaire J’ai vu Le Roi Lion…

« J’ai vu Le Roi Lion… à Londres en mars 2003. Je l’ai vu une deuxième fois à Londres encore, en juillet 2006 et j’y retournerai à la prochaine occasion !

Je m’étais préparé un séjour « comédies musicales » à Londres, et mon choix s’est porté sur Mamma Mia !, We Will Rock You, Le Roi Lion et Le Fantôme de l’Opéra.

Je connaissais les musiques des 3 premiers, c’est pour ça que je les avais choisis (c’est plus facile quand on ne comprend pas bien l’anglais…). Pour Le Roi Lion et Le Fantôme de l’Opéra, c’est aussi sur les conseils avisés de mon frère.

Au final mon classement de préférence est inverse de l’ordre de découverte. Le Fantôme de l’Opéra a été une expérience magnifique, au delà des mots ! et j’ai été le revoir 2 fois depuis ! Le Roi Lion, vraiment très très bien ! We Will Rock You, décor et histoire originaux ! et bien sûr les chansons de Queen ! Mamma Mia !, histoire artificielle, juste pour lier les chansons…, décors presque inexistants, heureusement qu’il y a les chansons d’ABBA.

Pour Le Roi Lion, l’impression générale est incroyable : quand on sort on a une seule envie : y retourner (!) pour vérifier si on a bien tout regardé, tout écouté ! La mise en scène est tellement bluffantes, qu’on n’a pas assez de 2 yeux pour voir tout ce qui se passe sur scène !

Les « marionnettes » en mouvement sont extraordinaires. Pour les costumes plus « classiques » j’étais malheureusement un peu loin pour les apprécier à leurs justes valeurs. Quand aux photos des costumes, elles ne donnent qu’une vue très peu conforme de ce que cela peut donner sur scène et sur les acteurs !

J’y suis allé un mercredi après midi, les jeunes anglais étaient venus en uniformes par classes entières, ça rigolait bien ! J’aurais aimé, moi aussi, aller, avec l’école, voir des comédies musicales…!

Une cousine, qui habitait Londres, a fini par aller le voir suite à plusieurs avis positifs et a trouvé ça vraiment très bien. Pour les français, cela ne sert pas à grand-chose de leur en parler, ils ne comprennent pas ce qu’est une « comédie musicale » à Londres…

Le Roi Lion, à Paris, je l’attends avec impatience, depuis des années… J’espère que les français réagiront bien, qu’ils évolueront et qu’ils trouveront normal d’ici quelques années d’avoir des acteurs qui chantent et dansent, et d’avoir un vrai orchestre pour un spectacle musical… »

Avertissement : cette interview peut ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

J’ai vu Le Roi Lion… – 7

Pour ce septième numéro, c’est Marc qui se prête aux questions de la rubrique hebdomadaire J’ai vu Le Roi Lion…

« J’ai vu Le Roi Lion… pour la première fois le Roi Lion à Londres en 2003, puis je l’ai vu à NYC en 2004, et je l’ai revu à Londres en 2005.

Chaque fois, j’y ai emmené des personnes différentes, car j’estimais que si elles devaient voir UNE comédie musicale (à Londres ou à NYC) c’était bien Le Roi Lion qui leur laisserait le plus merveilleux des souvenirs.

J’ai toujours aimé les musicals, notamment à Broadway où j’en ai vu une bonne vingtaine. Je suis allé voir Le Roi Lion parce que tout le monde m’en disait beaucoup de bien. Pourtant, je n’étais pas aussi enthousiaste : avant de voir Le Roi Lion, j’avais déjà vu le musical Aïda à Broadway, écrit par Elton John et Tim Rice (même équipe que pour Le Roi Lion). J’avais apprécié Aïda, mais le souvenir qui m’en était resté n’était pas bouleversant. Peut-être un peu trop pop rock pour moi : j’aime bien Elton John, mais je suis loin d’être un grand fan. Donc je pensais voir un show dans l’esprit Aïda en allant voir Le Roi Lion.

Je dois dire que dès la première scène (L’Histoire de la Vie), j’ai compris que j’assistais à une renaissance du musical, un théâtre d’un nouveau genre, que je n’avais jamais vu auparavant. Pour la première fois, j’avais comme l’impression d’être sur la scène, ou plutôt l’impression que tout le théâtre était la scène. J’avais l’impression d’être transporté en Afrique. Cette première scène s’est finie par de très grands frissons, également ressentis par la personne qui m’accompagnait, et par tout le théâtre, je pense pouvoir le dire, avec le tonnerre d’applaudissements suivant la scène.

Cette première scène, ainsi que la dernière (L’Histoire de la Vie) sont moments les plus émouvants du Roi Lion. Mais il y en a beaucoup d’autres (liés surtout aux chansons) : I just can’t wait to be king (Je voudrais être Roi) un moment éblouissant de couleurs et de danse mettant en scène les deux lionceaux ; la mort de Mufasa ; le début du 2e acte ; le chant He lives in you (âmes sensibles prévoir mouchoirs).

Cette renaissance du musical et la parfaite harmonie du mélange des genres m’a marqué. Julie Taymor s’est peut-être inspiré de la phrase « the world for once in perfect harmony ». Effectivement, on y trouve une superbe musique africaine magnifiquement interprétée mélangée et même parfois superposée au pop rock d’Elton John qui forment toutes les deux une musique nouvelle, propre à ce musical. Les costumes mélangent aussi des masques sobres (en bois j’imagine) à des robes très colorées qui ne sont pas sans rappeler les traditions africaines. Là encore, ce mélange nous transporte dans l’Afrique animale sauvage.

La musique composée par Lebo M apporte une richesse considérable à l’œuvre d’Elton John. Elles sont indissociables : on peut dire qu’Elton John conte une histoire et que Lebo M aide le spectateur à la visualiser en amenant l’Afrique à lui. La superposition des deux est simplement étonnante !

La mise en scène est, elle aussi innovante, mélangeant un jeu d’acteurs humains à un jeu d’acteurs animaux (pour ne pas dire marionnettes) avec des masques « amovibles ». Le résultat est là : une harmonie parfaite emmenant le spectateur dans la savane. Elle utilise très souvent des gadgets, des images, pour faire passer le message (exemple de l’herbe portée par les choristes… et le message passe ! Ces gadgets, masques, costumes, sont  en harmonie comme les animaux le sont dans la jungle : le soleil se lève et les animaux se réveillent.

A Londres comme à NYC, les acteurs sont très bons, et surtout les enfants, qui réalisent une vraie performance !

Le public est évidemment différent du public français. Plus habitué aux musicals, il n’hésite pas à répondre au jeu de scène et à l’interrompre pour l’applaudir. La présence des enfants dans le public est également importante : elle tend à détendre l’atmosphère, et les adultes sont plus à mêmes de rêver (les rires des enfants sont charmants tout comme leurs réactions lors de la mort de Mufasa). Toutefois, même si le titre n’en donne pas l’impression, le show est plus adapté aux adultes qu’aux enfants selon moi.

Aujourd’hui encore, je me souviens toujours de l’état dans lequel nous étions en sortant du théâtre la première fois que nous avons vu Le Roi Lion : nous étions abasourdis, ne sachant quoi dire. Les applaudissements n’en finissaient plus….

Et bien sûr, j’ai acheté le CD !! mais aussi le programme (avec de superbes photos) et un magnet pour mettre sur le frigo ! 🙂
Le Roi Lion à Paris, je l’attends avec impatience, en espérant qu’il sera aussi bien que Le Roi Lion anglo-saxon ! »

Avertissement : cette interview peut ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

J’ai vu Le Roi Lion… – 6

Merci à Camille d’avoir bien voulu répondre à nos questions pour ce sixième numéro. 

« J’ai vu Le Roi Lion… à Londres le 27 décembre 2005…

Fan de Disney, j’avais lu des critiques très positives. Les nombreux prix récompensant la comédie musicale m’ont décidée. Avec mon fiancé, nous souhaitions aller à Londres et voir une comédie musicale… je lui ai parlé du Roi Lion et il a tout de suite été emballé. Nous avons donc acheté les places en même temps que le séjour dans l’agence de voyage.

Ce fut un moment merveilleux, plein de musique, de couleurs et de moments intenses. J’ai adoré toute la comédie musicale : les costumes, les tableaux, la musique, tout, tout, tout ! Le tableau de Scar avec la chanson Soyez prêtes, par exemple, n’est pas mon moment favori dans le film, mais lors de la comédie musicale, ce fut sûrement l’un de mes tableaux préférés, à mon grand étonnement.

Les costumes sont superbes, originaux et très bien pensés. Par exemple, les personnages qui jouent la savane ont des chapeaux avec de l’herbe sur la tête. J’ai trouvé cette idée très originale et très réussie. Sinon le jeu des acteurs m’a aussi beaucoup marqué car on est vraiment pris dans l’histoire même si on la connaît déjà par cœur.

La musique est très belle. On retrouve les chansons bien connues du film comme Hakuna Matata, que l’ensemble du public n’hésite pas à reprendre avec les acteurs. Mais l’interprétation en live des acteurs apporte un nouveau souffle et un nouveau style aux chansons. Les acteurs ont tous des voix superbes.

La mise en scène est géniale : elle reprend à la fois la célèbre histoire de Disney mais elle apporte une esthétique plus africaine que le film. Tout est en harmonie, les chorégraphies, les lumières, les décors et les personnages.

Le travail sur les costumes est impressionnant. On reconnaît très bien chaque personnage tout en appréciant un nouveau style. Les costumes sont très inspirés par les costumes africains et l’art africain ce qui est très beau. Ils sont très majestueux avec les masques africains qui se baissent de façon naturelle au bon moment pour transformer les acteurs en véritables lions. En effet, les hommes ont la tête alignée à la colonne vertébrale contrairement à celle des lions qui se baissent beaucoup plus bas que celles des hommes ce qui est rendu possible grâce à ces masques : astucieux et magnifiques !

J’ai beaucoup apprécié le fait que tous les acteurs soient plein d’entrain, on ressentait vraiment qu’ils appréciaient ce qu’ils faisaient. Les acteurs jouent très bien, même les enfants qui jouent Simba et Nala jeunes. Ils font tous très bien ressortir les émotions.

La musique aussi est très belle, avec beaucoup de percussions, et sans une faute, bravo !

Je fus très étonnée par la décontraction du public. En France, lorsque l’on va au théâtre, on ne fait pas de bruits, on essaie de ne pas déranger son voisin et on participe peu. Lors de la représentation du Roi Lion, ce fut tout le contraire : les gens parlaient assez fort, mangeaient, se déplaçaient. Ce fut donc très convivial, les gens frappaient dans les mains lors des musiques entraînantes et lorsqu’un tableau était particulièrement beau. Cela m’étonnerait que le public soit aussi communicatif en France, nous avons plutôt tendance à être plus réservés, on verra…

Cela fut un des plus beaux spectacles que j’ai vu dans ma vie : je comprends pourquoi cette comédie musicale a reçu tant de prix. Lorsque je vois celles que nous avons en France, j’ai honte… Heureusement que le roi lion vient bientôt remonter le niveau.

Autour de moi, j’en ai parlé à tout le monde : ils sont étonnés qu’une comédie musicale de Disney puisse être aussi bien. En effet, à cause des comédies musicales présentées en France, beaucoup ont une image négative de ce genre de spectacle.

Le Roi Lion à Paris, je l’attends avec impatience ! Je pense retourner le voir car j’ai vraiment adoré et cela vaut vraiment le coup. Merci à Disney de nous faire rêver et de créer de si belles choses. »

Avertissement : cette interview peut ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

J’ai vu Le Roi Lion… – 5

Merci à André du Québec qui nous parle du Roi Lion pour ce cinquième numéro de la rubrique « J’ai vu Le Roi Lion… ». La rubrique « J’ai vu le Roi Lion… », c’est chaque semaine, tous les lundis, le témoignage d’un francophone ayant vu Le Roi Lion.

« J’ai vu le Roi Lion… à Broadway en août 1998.

En fait, j’adore tout ce qui est fait par Disney, que ce soit les films d’animation, la musique… Alors, quand nous avons décidés de faire un tour dans la grosse pomme [NDLR : surnom de New York]. Il n’était pas question d’y aller sans voir The Lion King. Surtout après avoir regardé les extraits diffusés au Rosie O’Donnell show !

Le spectacle est lui aussi à la hauteur de tout ce que fait Disney : tout est réglé au quart de tour. C’est un spectacle qui se doit d’être vu au moins une fois dans sa vie. Le début du spectacle, lorsque tous les animaux entrent en scène, m’a le plus marqué, C’est très bien fait, les adultes comme les enfants, tous avaient la bouche et les yeux grands ouverts ! Un de mes moments préférés, c’est aussi lorsque le père de Simba, Mufasa, meurt : cette scène est vraiment bien faite, et de plus elle représente très bien, la scène du film. C’est d’un réalisme incroyable, une scène qui n’a pas du être très facile à présenter, à monter.

Elton John a fait un travail remarquable, sur les chansons L’histoire de la vie et L’amour brille sous les étoiles, sans oublier l’inoubliable Hakuna Matata. Il a très bien su rendre l’essence de la pièce avec sa musique. Mais une des chansons qui est vraiment formidable c’est They live in you de Mark Mancina, Jay Rifkin et Lebo M, le style de musique africaine et les paroles se marient très bien. Et finalement l’interprétation de la chanson Endless Night par Jason Raize (Simba). Cette chanson vient me chercher au plus profond de moi, à chaque écoute j’en ai la chair de poule !

Que dire de la mise en scène…? Qu’elle est simplement fantastique ! Mme Taylor a fait un travail remarquable, que peu de metteur en scène auront la chance de faire. Les chorégraphies ! Je n’ose imaginer le nombre d’heures que ces danseurs et danseuses ont du passer à faire et refaire ces pas de danse, et surtout ceux sur les échasses ! Côté costumes, rien à dire non plus. La girafe a l’air d’une girafe, tout comme les autres animaux. Un autre travail colossal, d’une réalité saisissante

J’ai eu la chance de voir sur scène Jason Raize (Simba) et toute la troupe originale de Broadway qu’on retrouve sur le CD, sauf pour Mufasa. Et j’avoue que Jason (que Dieu ait son âme) [NDLR : Jason Raize est décédé à l’âge de 28 ans en 2004] était vraiment excellent dans son rôle. Il avait une voix très juste, puissante, et douce à la fois. Une grande perte pour le monde des musicals !

Côté orchestre, j’ai rarement j’ai vu une pièce, que ce soit à Broadway, Montréal ou ailleurs, qui n’avait pas de bon musiciens (quand il y en a bien sûr). Le fait d’avoir un orchestre live aide énormément à la pièce, et c’est superbe pour les oreilles des spectateurs.

Le public était de tous genres, jeune, moins jeunes et même des personnes âgées. Disney c’est pour les 1 à 99 ans. Personne ne peux résister à The Lion King.

Ensuite, j’ai revu The Lion King à Toronto au Canada deux fois ! Et toujours avec le même plaisirs. Le cast Canadien était aussi bon que l’originale. Le directeur du Casting a fait un excellent boulot, pour retrouver le même genre d’intreprète. J’aimerai bien qu’un producteur importe The Lion King, un jour au Québec. En effet, je ne pense pas avoir la chance de voir Le Roi Lion à Paris, à moins de gagner au loto…

Avertissement : cette interview peut ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

Le site du Roi Lion, nouvelle version

Site Internet Le Roi Lion

Le site www.leroilion.fr s’est enrichi cette semaine. On y trouve désormais 5 extraits de la version originale du musical (He lives in you, L’histoire de la vie, Shadowland, Grasslands chant et King of Pride Rock), des informations sur les créateurs, sur la création, des anecdotes, etc…

Le Roi Lion sur Europe 1

Depuis la conférence de presse de Julie Taymor le 6 février 2007 à Paris, la presse a fleuri d’articles sur Le Roi Lion à Paris. On pourra citer en particulier l’interview paru dans Metro le lundi 5 mars et dont le texte en anglais se trouve en intégralité sur le site de Metro France.

Ce matin à 8h, c’est Europe 1 qui a fait la promotion du Roi Lion. Nicolas Charbonneau en direct de New York, avait à ses côtés François Clémenceau, correspondant d’Europe 1 aux Etats Unis, et Laurent Delpech. Ils sortaient tout juste du Minskoff Theatre, où ils ont pu assister à une représentation du musical sur Broadway.

A 8h36, ils ont échangés durant 9 minutes sur le musical, ces échanges ont été entrecoupés par des extraits de L’histoire de la Vie et L’Amour brille sous les étoiles, et par un extrait d’une interview de Julie Taymor, la metteur en scène.

Ce reportage peut être écouté sur le site d’Europe 1.

Note : Une petite correction, Sir Elton John a réalisé la musique d’un troisième musical : Billy Elliot. Musical qui triomphe actuellement à Londres…

J’ai vu Le Roi Lion… – 4

Et aujourd’hui, c’est Titash qui se prête aux questions pour la rubrique J’ai vu Le Roi Lion….

« J’ai vu Le Roi Lion… en août 2005, puis deux fois en septembre 2006, à Londres.

En 2004, je connaissais l’existence du musical de Broadway, mais je ne savais pas qu’il se jouait à Londres et c’est justement au cours d’un bref voyage scolaire dans la capitale anglaise que j’ai appris que le musical s’y jouait. Malheureusement je n’ai eu ni la possibilité ni le temps d’y assister, et je me suis consolé en rapportant en France le CD et le livre. De retour en France, c’est en dévorant les images du livre et en écoutant le CD que je m’en suis énormément voulu de ne pas avoir essayé d’y assister. Je me suis promis que j’y retournerai. Août 2005, au lieu de partir à la mer comme le fait la majorité des gens, c’est à Londres, sous le soleil de la savane africaine, que je me suis offert mes vacances d’été… Et j’ai tellement aimé ce musical que j’y suis retourné l’année suivante.

C’est très difficile de l’exprimer une impression générale… Le Roi Lion sur les planches ce n’est pas un spectacle à voir mais une expérience à vivre. Voilà pourquoi j’aime utiliser le terme « expérience » lorsque j’en parle. Je ne suis pas trop porté sur les comédies musicales en général, ou plutôt ce que l’on peut connaître des comédies musicales en France. Ce n’était pas gagné d’avance.

Ce show est un mélange de style, de techniques et d’influences qui se marient à merveilles pour nous offrir un rêve totalement éveillé. Ce fût 2h45 de bonheur pour les yeux et les oreilles. Sans doute l’une des plus grandes expérience auxquelles j’ai pu vivre jusqu’à maintenant.

J’ai découvert la musique avant même de découvrir le musical par lui-même. J’ai tout de suite été séduit par le style musical et l’ambiance qui s’en dégageait. Les chansons que l’on connaissait déjà dans le film sont sublimées par une excellente interprétation et un accompagnement extraordinaire. Je préfère de loin la version Broadway à la version cinématographique, même si cette dernière était déjà sublime. Il y a aussi toutes les chansons reprises de l’album « Rythm of the Pridelands » qui ont été magnifiquement adaptée pour cette comédie musicale, et enfin les nouvelles chansons que j’ai tout de suite adoptées. Sur le plan musical, Le Roi Lion est un chef d’œuvre, mais ça ce n’est pas une surprise.

Pour ce qui est de la mise en scène : rien à redire ! Elle est parfaite. Tout est fait pour que l’on n’ait pas l’impression de regarder un spectacle mais plutôt d’être sur place, sur la Terre des Lions. Je n’en dis pas plus sur ce point… La chorégraphie c’est la même chose. J’ai d’ailleurs été très surpris par une petite touche très moderne sur « Soyez prêtes », qui se marie à merveille au reste du show… Même « l’après entracte » a été pensé de manière a nous replonger directement dans l’ambiance avec une magnifique mise en scène et une superbe chanson.

Les masques articulés sont vraiment sublimes. Ils prolongent l’excellente interprétation des comédiens. J’ai adoré cette manière de mettre côte à côte le côté animal et le côté humain. L’inspiration et la représentation de l’art africain à travers ces costumes apportent un style si particulier à cette comédie musicale. C’est ce qu’il fait que le musical a sa propre identité et son propre style par rapport au film. Pour ce qui est des autres personnages, Zazu a été une très grosse surprise pour moi. Le concept du gentleman avec son piaf est vraiment excellent. La marionnette de Timon aussi m’a bien amusé quand à notre bon gros Pumbaa, il est vraiment magnifique. Il y a vraiment de très bonnes idées dans ce show, les choix artistique ne peuvent pas être remis en cause, ils apportent vraiment un plus à l’histoire.

De plus, ce sont tous d’excellents acteurs et chanteurs. Et j’ai particulièrement été bluffé la première fois par l’interprétation chantée et dansée du petit Simba. C’était un gamin très professionnel et bourré de talent.

L’orchestre a fait un travail vraiment parfait, bien supérieur à ce que l’on peut entendre sur le CD. Entendre ces musiques jouées en live est un réel bonheur, surtout quand on n’est pas placé trop loin de la fosse de l’orchestre.

Pour ce qui est du public dans la salle, chose étonnante, il n’y avait que très peu de familles ou d’enfants. J’ai toujours été avec un public très adulte.

Une petite anecdote : Lorsque j’ai été voir Le Roi Lion pour la première fois, il y a eu sur scène un malheureux petit imprévu lors de la scène « Je voudrais déjà être roi ». Au moment de se pencher sur le public, le cou de l’une des girafes a cassé et ne pouvais plus se relever complètement. Le professionnalisme des comédiens sur scène à fait que tout a été géré sans la moindre accroche et sans que ça n’ait d’incidence sur le déroulement de la chanson.

Le sujet qui fâche, ce sont les produits dérivés : Je me suis ruiné en produits dérivés du roi Lion. Le CD, le livre, la brochure, le snowglobe… D’ailleurs j’espère que l’on aura le droit en France à une version traduite de l’excellent livre de Julie Taymor, pour en comprendre encore mieux toutes les subtilités. 

J’ai parlé de ce show autour de moi mais je ne crois pas que les gens comprennent réellement ce qu’est le musical du Roi Lion. Déjà pour le format, ils font l’amalgame avec les « comédies musicales à la Française ». Ce n’est pas forcement évident de leur expliquer le concept du Musical, importé de Broadway. En général tout le monde voit ça comme un spectacle pour enfants tout droit sorti de Disneyland, avec des personnages ressemblant à de grosses peluches. Ca me fait bien rigoler à chaque fois. Lorsque je montre des photos et des extraits, tout le monde semble tout de suite bien plus intéressé et intrigué par ce show qui ne s’adresse pas uniquement au plus jeunes.

C’est en rentrant de mon premier Roi Lion à Londres que j’ai appris que des auditions se tenaient en France pour l’arrivée du Musical en 2006. Inutile de vous exprimer ma joie à ce moment là. Malheureusement l’attente à été plus longue que prévue suite au report du Roi Lion pour 2007, mais mon impatience se nourris de jours en jours… Pour le moment je suis comme un petit gamin : très impatient que le mois de novembre pointe le bout de son nez. »

Avertissement : cette interview peut ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

Interprètes masculins…

Les auditions pour les rôles masculins ne sont pas terminées… Stage Entertainment indique rechercher de nouveaux des chanteurs/comédiens et chanteurs confirmés pour Le Roi Lion. Les auditions auront lieu en mars 2007, les candidatures sont à déposer avant le vendredi 2 mars 2007. Toutes les informations sur le site de Stage Entertainment France. À vos CVs !

J’ai vu Le Roi Lion… – 3

Merci à Sarah d’avoir bien voulu répondre à nos questions pour ce troisième numéro.

« J’ai vu Le Roi Lion… à Londres en mai 2005.

J’avais vu des extraits du show qui passait à Broadway et comme j’adore le dessin animé et ses chansons, j’ai eu envie de le voir en live. L’Angleterre n’étant pas trop loin…

J’ai été émerveillée du début à la fin du spectacle, tant par les décors que par les performances vocales des acteurs. Chaque acte, chaque scène, chaque moment est très émouvant.

Il n’y a pas à dire, la musique live donne plus de vie à un spectacle. La musique était parfaite, on ressentait l’émotion quand c’était un passage triste ou la joie quand c’était un passage joyeux. J’ai particulièrement apprécié la chanson He lives in You, avec son grand crescendo. Elle m’a « pris aux trippes », comme on dit !

Le décor du cimetière des éléphants, par exemple, est très bien fait et très impressionnant. Mais, en fait, les décors ne sont pas très présents… C’est plutôt la mise en scène qui fait beaucoup. Par exemple c’est un simple drap qui fait un lac, et quand le lac s’assèche, on l’imagine, on le voit vraiment, c’est simple et l’effet est garanti.

J’ai particulièrement aimé les masques de Scar et de Muphasa. En fait les masques sont situés au dessus de la tête des acteurs, et non pas devant. Par contre lorsqu’ils se battent les masques descendent sur leurs visages, ce sont des petits bijoux pleins d’électronique…. Zazou m’a étonné aussi, car on voit parfaitement le chanteur, Zazou est une marionnette et c’est le marionnettiste-chanteur qui le fait fonctionner. Il en est de même pour Timon, l’acteur est juste derrière lui à l’actionner, on le voit mais ça ne choque pas car il est fondu dans le décor.

Les acteurs sont extras : j’ai particulièrement apprécié Scar qui était parfait dans son rôle de méchant. Mais aussi, Rafiki qui nous a fait mourir de rire par ses gestes et sa voix…

D’ailleurs, en sortant j’ai acheté le programme, le livre officiel – magnifique -, le porte clef, la casquette, le T-shirt, le CD, l’affiche et le mini masque de Scar… bref la liste est longue !

Et aujourd’hui, j’ai déjà ma place pour le 2 novembre à Paris, j’ai hâte de le voir… »

Avertissement : cette interview peut ne pas refléter les opinions de la Rédaction du Rapport du Matin.

Les auditions musiciens !

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Cette semaine avait lieu les auditions des musiciens pour Le Roi Lion. Le Rapport du Matin a pu assister à quelques auditions… Ambiance…

Il s’agissait de recruter les 17 musiciens de l’orchestre, et leurs doublures, soit 34 personnes ! Environ 150 candidats ont été entendu. Successivement, les cuivres lundi, les cordes mardi et mercredi matin, les claviers et les flûtes mercredi après-midi, les percussions jeudi et enfin les guitares aujourd’hui.

Clement Ishmael était responsable de ces auditions. ‘Clem’ est américain, et a déjà beaucoup travaillé sur Le Roi Lion puisqu’il est – entre autre – Associate Music Director pour la production du Roi Lion de Londres…

Les auditions ont eu lieu à Paris, dans un studio de répétition de musique sous sa direction. L’audition portait sur l’interprétation de quelques numéros préparés, du Roi Lion.

Et trois, quatre, et… la flûte traversière interprète Shadowland… accompagnée par un clavier, on est presque déjà à la première… et on entend la voix de Nala… On découvre une partition que l’on ne connaissait pas forcément : ici avec seulement deux instruments, on se rend compte de la richesse des partitions de l’orchestre… Et on reprend mesure 83, les triolets plus en place… Et Clem redonne le tempo, et dirige…
Pour L’amour brille sous les étoiles, peut-on le refaire en avançant plus ? Et on reprend mesure 12. Le piano démarre et la flûte refait son fameux solo du ballet… L’imagination fait le reste, nous sommes au théâtre, à l’automne 2007…
L’instrumentiste repose sa flûte traversière,et prend son piccolo pour interpréter le si difficile morceau The Stampede… Et on le reprend, Clem – qui parle peu français – indique de nouveau en français la mesure. Après 3 jours d’auditions, il connaît les nombres en français, à la perfection !
Et pour finir cette audition de flûte, l’intrumentiste prend sa flûte de pan pour interpréter Le Cercle de la Vie. Quel talent montré en seulement 10 à 15 minutes d’auditions !

Et quand on aime, on ne compte pas, c’est au tour d’un clavier… lui aussi accompagné par un autre clavier. Et on commence par une interprétation du Cercle de la Vie… Et Clem arrête, donne quelques conseils, et on reprend. Il donne le rythme, dirige les deux claviers… Et on reprend, plus lentement… ou plus rapidemment… Et là, est-ce qu’on peut faire une improvisation ? Et on improvise… Les doigts tapent, les mains bougent, et quand tout s’arrête… on se rend compte qu’on n’est que dans un studio…

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Après ce premier morceau, c’est au tour de Je voudrais déjà être roi, partition difficile pour les claviers, et on reprend… peut-on le faire, comme c’est écrit ? Et Clem bat la mesure avec le pied, chante la partition, dirige les contretemps avec la main… il vit la musique.

Pour finir, c’est Shadowland, on repart, on recommence, on reprend…

L’ambiance est plutôt décontractée, même si les personnes auditionnée sont bien évidemment un peu stressée. Mais Clem garde toujours le sourire, remercie, félicite… et malgré tout, on reprend, on recommence.

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Clem n’a pas l’air de rechercher l’instrumentiste parfait, la virtuosité extrême, mais bien des artistes qui sauront interpréter, s’adapter, former un groupe, un orchestre soudé où chacun travaillera pour le projet. Des artistes d’une grande qualité qui sauront progresser, construire… Alors, il teste, il redemande, il dirige, donne des indications…

Après ces premières auditions et un premier choix, il y aura sans doute une sélection pour une deuxième audition… Et nous saurons en fin de printemps les personnes retenues ! Bravo à vous, tous ces instrumentistes pour tant de talents, et à très bientôt dans la fosse d’orchestre de Mogador !