Ça se joue tous les jours ?

Oui, tous les jours, sauf le lundi.

Le Roi Lion est proposé du mardi au soirée en soirée et, de plus, en « matinée » le week-end. Contrairement à ce que l’on peut comprendre, une « matinées » c’est une séance en après-midi !

Le Roi Lion est présenté du mardi au samedi à 20h, le samedi et dimanche à 15h.

À noter que quelques rares représentations sont privatisées. Il n’est donc pas possible d’acheter des billets pour ces jours-là !

Mise à jour : 19 août 2008. Le Rapport du Matin n’étant pas lié au producteur du Roi Lion, et malgré de nombreuses vérifications, il est possible que certaines informations soient erronées ou non à jour. Le cas échéant, merci de nous l’indiquer.

Tous les soirs, c’est les mêmes artistes ?

Non… Il y a environ 2 à 3 fois plus d’artistes que de rôles, que cela soit pour les rôles principaux, que pour le chœur ou pour les instrumentistes.

Pour les rôles principaux, on retrouve souvent presque l’ensemble de la distribution principale avec quelques « doublures ». Le mot doublure peut sembler péjoratif, en fait ce sont des interprêtes qui jouent eux-aussi très bien les rôles qui leurs sont confiés !

Pour les rôles de Simba et de Nala enfants, il y a en fait 8 Simba et 8 Nala environ : pour tous les voir jouer, il faut y aller souvent !

En plus des raison de santé ou de vacances (il faut bien qu’ils se reposent !), les doublures sont nécessaires pour des raisons légales : il y a deux représentations par jour le samedi et le dimanche…

Et en fait, c’est pareil pour les techniciens… ils sont plusieurs pour un même « poste ».

Mise à jour : 5 février 2008. Le Rapport du Matin n’étant pas lié au producteur du Roi Lion, et malgré de nombreuses vérifications, il est possible que certaines informations soient erronées ou non à jour. Le cas échéant, merci de nous l’indiquer.

L’année prochaine, soyez sur la scène !

Stage Entertainment France communique actuellement pour assurer le remplacement, à partir de l’été 2008, de membres de la troupe du Roi Lion. L’ensemble des profils recherchés est disponible en ligne.

D. R.

Avis aux amateurs de chant, de théâtre et de danse… Car un musical c’est tout cela à la fois ! Ainsi Raphaël Sanchez, le Directeur Musical du Roi Lion, expliquait au Rapport du Matin il y a quelques jours : « On a d’excellents chanteurs, d’excellents danseurs, d’excellents comédiens qui mettent leurs talents au service d’un projet dans lequel ils doivent utiliser d’autres talents qu’ils maîtrisent moins. Le danseur doit savoir chanter et le chanteur doit savoir danser, c’est ça la loi dans une comédie musicale. ».

Bon travail et bonne chance !

Le Roi Lion est un musical – ou une comédie musicale – créé en 1997 à New-York et qui a été vu par plus de 45 millions de personnes dans le monde. Il est interprété par une troupe française depuis le 4 octobre 2007 au théâtre Mogador à Paris en ce moment.

À quand une tournée en France ?

Jamais… À l’exception des États-Unis, il n’y a aucune tournée du Roi Lion dans le monde.

Trop de moyens techniques sont nécessaires – au Théâtre Mogador par exemple, la cage de scène a été totalement rénovée pour la production du Roi Lion. Le Roi Lion utilise de nombreuses « trappes » permettant de faire apparaître ou disparaître des personnages et des éléments. En plus du matériel, des décors, des 400 costumes et des 200 masques, il faudrait aussi loger les 115 personnes (40 artistes, 17 musiciens, 50 techniciens et 8 administratifs) qui travaillent chaque soir – en ne comptant pas les remplaçants.

Pour les provinciaux et les étrangers francophones qui souhaient voir Le Roi Lion, le mieux est de s’organiser un petit week-end à Paris et de réserver pour une représentation…

Mise à jour : 31 mai 2009. Le Rapport du Matin n’étant pas lié au producteur du Roi Lion, et malgré de nombreuses vérifications, il est possible que certaines informations soient erronées ou non à jour. Le cas échéant, merci de nous l’indiquer.

1001 questions… ou presque

À partir de demain, Le Rapport du Matin répondra en ligne aux questions que vous posez le plus fréquemment… « C’est jusqu’à quand ? C’est toujours les mêmes acteurs ? Ils n’ont pas de micro, c’est vraiment en live ? Y’a un orchestre, mais il est où ? », toutes ces questions et bien d’autres auront une réponse dans les prochains jours…

Showcase public du Roi Lion à la Fnac

Le mercredi 6 février 2008 à 17h30, quinze membres de la troupe du Roi Lion seront présents à la Fnac Montparnasse (136, rue de Rennes à Paris) pour un showcase public.

Ils interpréteront 5 chansons du musical et se prêteront à des interviews et à une séance de dédicaces. Stéphane Laporte, qui a fait l’adaptation du livret et des paroles, sera lui aussi présent.

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Le Roi Lion, encore une prolongation…

Le Roi Lion prolonge encore sa présence à Paris au Théâtre Mogador. Il est désormais possible de se procurer des places jusqu’au 30 juin 2008.

A l’attention des provinciaux, Stage Entertainment France – le producteur du spectacle, indique une nouvelle fois que le spectacle ne partira pas en tournée. Trop de moyens techniques sont nécessaires – la cage de scène par exemple a été totalement rénovée au Théâtre Mogador pour la production du Roi Lion. En Europe, aucune tournée du Roi Lion n’a jamais été réalisée, que cela soit en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne.
A noter qu’à partir du 1er mai 2008, les représentations du dimanche auront lieu à 14h et 19h (au lieu de 15h et 20h jusqu’au 30 avril 2008).

Le Roi Lion, c’est 40 chanteurs-comédiens, 20 musiciens et 60 techniciens qui, chaque soir, recréent l’ambiance de la savane et racontent l’extraordinaire histoire de Simba ! Depuis le 4 octobre 2007, plus de 250 000 billets pour Le Roi Lion ont été vendus.

Quelques minutes avec… Raphaël Sanchez

Raphaël Sanchez est le directeur musical du Roi Lion. Chaque soir ou presque – il a deux assistants pour l’épauler – il dirige toutes les parties musicales et « tient » sous sa baguette 60 personnes : les solistes, le chœur et l’orchestre du Roi Lion.

Le Rapport du Matin a eu la chance de le rencontrer le mardi 22 janvier 2008, quelques minutes avant le spectacle.

Bonjour et merci d’avoir accepté de répondre aux question du Rapport du Matin. Nous allons commencer par une question que de nombreux spectateurs se posent : l’orchestre du Roi Lion est-il vraiment nécessaire – on ne le voit même pas ? Pourquoi ne pas utiliser plutôt une bande-son ?

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Raphaël Sanchez : La question serait plutôt à l’envers, pourquoi est-ce qu’il y a des bandes-son sur d’autres spectacles ? Et pourquoi les danseurs ne seraient-ils pas en hologrammes ? Voici la vraie question !

La partition qui est jouée à Paris est-elle différente de celle de Broadway ?

Raphaël Sanchez : C’est la même partition. Il y a juste de toutes petites retouches qui sont des clins d’œil au public français…

Chaque soir, vous interprétez la même partition : c’est du pilotage automatique ?

Non, chaque soir, le spectacle est différent. La seule chose conservée, c’est le tempo. L’énergie de chaque spectacle dépend des comédiens sur scène, de tous les interprètes. C’est d’ailleurs quelque chose que l’on ne peut pas faire avec un CD, ce mélange impalpable, cette énergie, c’est l’essence même du spectacle.

Pouvez-vous nous présenter l’orchestre et la partition du Roi Lion ?

Raphaël Sanchez : Il y a 18 instrumentistes sur la partition, mais comme ils sont 3 par « poste », cela fait 50 instrumentistes environ. Voici les 18 musiciens présents à chaque spectacle :

  • un quatuor à cordes – donc 4 musiciens
  • un flûtiste ethnique
  • un contrebassiste qui joue aussi de la basse électrique
  • un guitariste électrique et acoustique, qui joue aussi du kalimba
  • un batteur qui joue aussi sur des instruments électroniques
  • un corniste – cor en fa
  • un tromboniste – trombone ténor
  • un tromboniste – trombone basse et tuba
  • un percussionniste dont marimba
  • deux autres postes de percussions
  • trois postes de clavier dont un seul joue les notes qu’il a sous les yeux. Les deux autres jouent des sons ou des mélanges de sons qui sont programmés. Ils peuvent par exemple jouer un do dièse et on entend une clarinette qui fait un arpège.
Les percussions - L'orchestre du Roi Lion
© Sébastien / Le Rapport du Matin

Comment faites-vous pour assurer une qualité musicale, particulièrement en raison du nombre important de doublures et d’intervenants ?

Raphaël Sanchez : Ma journée type ici, c’est 2 à 3 heures de répétition par jour en moyenne et le spectacle. Nous répétons quand c’est nécessaire : pour former les remplaçants par exemple. Quand on veut mettre de nouvelles doublures, on essaie de les grouper et on fait des répétitions avec l’orchestre. Aujourd’hui, j’estime que le spectacle est rôdé au niveau des musiciens, toutes les doublures et les « triplures » musiciens ont joué le spectacle. Pour les répétitions des doublures sur scène, je m’arrange à avoir les doublures de l’orchestre pour pouvoir entretenir le répertoire avec eux.
J’ai aussi pour habitude de donner des indications aux musiciens après ou avant les spectacles. Pendant le spectacle, je prends des notes sur les chanteurs comme sur les musiciens, et je leurs transmets ensuite.

Le travail n’est donc jamais terminé ?

Raphaël Sanchez : Jamais ! Cela fait partie de l’essence même du spectacle d’être un « work in progress » comme disent les anglo-saxons. Si l’on vient deux fois, on verra forcément une évolution !

La configuration de la fosse d’orchestre réalisée pour Le Roi Lion à Mogador ne vous permet pas de voir vos instrumentistes, c’est gênant ?

Raphaël Sanchez : Effectivement je ne vois pas les musiciens mais eux me voient sur un petit écran ! C’est extrêmement curieux… On s’y habitue mais cela a été une surprise un peu cruelle : je ne m’attendais pas à cela et pas à ce point là. J’ai vu le spectacle à Londres, on voyait les musiciens… On m’a dit que c’était pour des questions de sécurité, parce qu’on a besoin de trop d’espace par rapport à la fosse ouverte que l’on pourrait avoir…

Et vous arrivez malgré tout à faire passer des messages avec tel ou tel musicien ?

Raphaël Sanchez : J’arrive à faire passer des choses, parce qu’on a une gestuel différente par type d’instrument. Mais malheureusement, cela peut prêter à confusion et cela oblige donc à faire beaucoup de métrique, et moins de musique.

Vous avez dirigé un certain nombre de musicals présentées à Paris, pourquoi ?

Raphaël Sanchez : C’est un genre qui m’a extrêmement séduit dès que j’y suis entré.
Quand j’ai fait Cats en 1989, j’ai été extrêmement surpris. C’est un genre musical que l’on apprend pas en conservatoire, dont on ne parle pas, qui n’existe pas. C’est un genre sous-considéré dans le monde – entre guillemets – « sérieux » de la musique classique, sous-considéré dans le monde de la variété, sous-considéré dans le monde de la danse. Quand au monde du théâtre, je n’en parle même pas. Finalement, c’est un monde qui a ses propres lois, et qui est une sorte de synthèse d’un extrêmement haut niveau de tous ces mondes confondus.
On a d’excellents chanteurs, d’excellents danseurs, d’excellents comédiens qui mettent leurs talents au service d’un projet dans lequel ils doivent utiliser d’autres talents qu’ils maîtrisent moins. Le danseur doit savoir chanter et le chanteur doit savoir danser, c’est ça la loi dans une comédie musicale. La première chose que j’ai entendu aux auditions de Cats en 1988, c’était « untel est excellent danseur, on le veut », le superviseur musical répondait « je n’en veux pas » et le metteur en scène disait « on va lui apprendre à chanter », et vice et versa. En comédie musicale, on ne cherche pas un danseur type, un chanteur type : on cherche un charisme particulier.

Vous aimez donc ce genre, mais pourquoi avez-vous été choisi ?!

Raphaël Sanchez : Votre question est difficile ! (Rires) J’étais comme un poisson dans l’eau dans ce monde. Je n’ai pas cherché à y entrer, on m’a appelé à chaque fois !
On m’a appelé aussi pour Le Roi Lion. J’ai dirigé Chicago juste avant, et ils m’ont appelé alors que j’étais en tournée avec Le Cirque du Soleil aux États-Unis. Ils m’ont fait faire le voyage jusqu’à Londres pour voir le spectacle – et pour voir si on s’entendait bien !

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Comment êtes-vous face au spectacle qui se déroule, face aux imprévus ?

Raphaël Sanchez : Je suis extrêmement paisible. J’ai beaucoup de plaisir à diriger et à faire marcher un spectacle comme celui-là. Je suis de l’école du cirque, du cirque traditionnel où l’on fait avec ce que l’on a. Même si le chapiteau s’écroule, il faut faire croire que c’était fait exprès. J’ai beaucoup d’appétit pour les imprévus – mais il n’y en a pas beaucoup ici, par rapport au cirque !

En ce moment, vous avez d’autres projets ?

Raphaël Sanchez : J’ai d’autres projets comme compositeur, je viens de signer la musique d’une série télévisée qui va passer sur le câble sur 13e Rue et qui s’appelle Temps Mort de James L. Frachon.
J’ai aussi un projet avec un long métrage pour lequel je croise les doigts !

Et bien bonne chance, bonne continuation et merci pour ces réponses ! Et excellente direction du Roi Lion dans quelques minutes !

Plus d’informations sur Raphaël Sanchez sur son site officiel www.raphaelsanchez.com

Quelques minutes avec… l’orchestre

Le Rapport du Matin a beaucoup parlé des créateurs, des solistes voire même des lumières… mais Le Roi Lion, c’est aussi, et avant tout, un « musical » et donc la présence d’un orchestre.

L’orchestre du Roi Lion, c’est presque une vingtaine de personnes chaque soir en fosse, sous la scène, invisibles. Ensemble et sous la direction de leur Directeur Musical Raphaël Sanchez, ils recréent la fabuleuse partition alternant musique pop et chœur africains… Violon, alto, violoncelle, contrebasse, guitare, clavier, flûte, cor, trombone, percussions… plus 100 instruments sont représentés !

En images, quelques minutes dans la fosse d’orchestre du Roi Lion au Théâtre Mogador, le mardi 22 janvier 2008…

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Première impression : la fosse est grande, spacieuse… séparée par types d’instruments.

Les cuivres © Sébastien / Le Rapport du Matin

Petit solo de batterie ! © Sébastien / Le Rapport du Matin


Le marimba © Sébastien / Le Rapport du Matin

Le marimba est l’instrument solo pour « Il vit en toi ».

La marimbaiste © Sébastien / Le Rapport du Matin
Le quatuor à cordes © Sébastien / Le Rapport du Matin

Les percussions, l’âme du Roi Lion… © Sébastien / Le Rapport du Matin

Raphaël Sanchez © Sébastien / Le Rapport du Matin

Le Directeur Musical, Raphaël Sanchez, a bien voulu accorder une interview au Rapport du Matin. Elle sera en ligne très prochainement.

© Sébastien / Le Rapport du Matin

Dernier coup de fil de Raphaël Sanchez à la régie avant le lever de rideau !

On ne les voit pas, et pourtant, par leur jeu et leur interprétation, l’orchestre du Roi Lion participe à l’émotion, à l’énergie, à l’enthousiasme transmis au spectateur. Merci à chacun pour votre accueil si chaleureux.

On en parle

Depuis le 4 octobre 2007, Le Roi Lion se donne 8 fois par semaine au Théâtre Mogador à Paris. Le musical Le Roi Lion est le résultat de la mise sur scène du dessin animé sorti en 1994. En adaptant un dessin animé où l’humain n’apparaît pas, Julie Taymor a su créer une œuvre qui transporte les spectacteurs. En mixant de nombreux courants et techniques du théâtre, elle réussi à échapper au faux et au trompe-l’œil pour créer un univers parfaitement crédible et extrêmement émouvant.

C’est l’avis de Nono qui a vu Le Roi Lion le dimanche 23 décembre à la séance de 20h :

« Il n’y a qu’un mot à dire : PARFAIT. Depuis que j’étais petite, je voulais le voir à Broadway. Ça arrive en france, je DOIS y aller. Et là, je ne suis pas décue. En fait 2h40, c’était trop court. Ne le dites à personne mais j’ai pleuré plusieurs fois pendant le spectacle… c’est GÉNIAL. Si vous hésitez encore, n’hésitez plus. C’est la première fois que je payais aussi cher mon ticket d’entrée pour un spectacle, mais je ne le regrette pas du tout. Tout le monde est parfaitement à sa place, les chanteurs, les danseurs, les musiciens, c’est magique ! J’ai envie d’y retourner une deuxième fois mais je ne sais pas si j’en aurais l’occasion…
Vive le Roi Lion !!! »